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MessageSujet: Votre 1er sujet   Votre 1er sujet EmptyMar 8 Mai - 11:24

Prenez le temps de lire ces informations avant de vous lancer dans l'administration de votre forum:

Comment accéder à votre panneau d'administration ?
Dans le menu du haut, cliquez sur connexion, une nouvelle page s'affiche, renseigner le nom d'utilisateur « admin » et le mot de passe que vous avez indiqué lors de votre enregistrement. Si vous avez perdu ou oublié votre mot de passe, cliquez ici. Une fois que vous êtes connecté, cliquez sur le lien "Panneau d'administration" en bas de la page.

Comment modifier l'apparence de votre forum ?
Vous pouvez modifier l'apparence de votre forum en sélectionnant un thème (chaque thème affiche des images, des icônes et des couleurs différentes). Pour cela rendez-vous dans le panneau d'administration cliquez sur "Choisir un thème" dans le menu "Affichage" et choisissez l'un des thèmes proposés. Vous pourrez par la suite modifier librement ou choisir un autre thème.

Comment gérer les catégories et les forums?
Vous pouvez ajouter, modifier et supprimer les catégories et les forums que vous aurez créés à tout moment et indéfiniment. Pour cela rendez-vous dans le panneau d'administration puis cliquez sur " Catégories et forums" dans le menu "Général" et cliquez sur "Ajouter" (un forum ou une catégorie).
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MessageSujet: Re: Votre 1er sujet   Votre 1er sujet EmptyJeu 10 Mai - 19:23



Nom & Prénom(s)






❯ FEAT : texte.
Carte d'Identité

Nom est un(e) Sexe qui fait des conneries depuis Age ans. Cette personne pense qu'elle survivra dans le groupe des Votre groupe en tant que Rang. C'est plutôt quelqu'un de Caractère, Caractère Négatif mais vraiment Caractère Positif.

❯ RACE : (humain, goule, synth...).
❯ DATE DE NAISSANCE : texte ici.
❯ NATIONALITÉ : texte ici.
❯ RÉSIDENCE : (il vit où ton gugusse ?).
❯ ORIENTATION SEXUELLE : texte ici.
❯ GROUPE : (ton groupe. Encore.).
❯ AFFILIATION : (secte, vampire, numéro de l'Abri...).
❯ ARME PREF : (pistolet, couteau, lance-missile lol).
❯ COMPAGNON : (chien, chat, robot, PAS DISPO !!).

SES COMPÉTENCES/S.P.E.C.I.A.L :

Au choix parmi 5, METTRE LE LIEN VERS CA
28 points à répartir, max 10 par stat.


Psychologie + Physique

Écris ici le caractère de ton personnage. Est-ce qu'il est fou, sain d'esprit ? Comment il se comporte en tant que survivant ? C'est pas trop difficile ? Il aime le chocolat ou la vanille ? Bref, tout ce qui permet d'en savoir plus sur ton personnage. 10 lignes minimum.

Ensuite, c'est au tour du physique, à quoi il ressemble. 5 lignes minimum. Est-ce qu'il est beau gosse, ou plutôt laid ? Petit, grand ? Et la couleur de ses cheveux alors ? Ses vêtements, la longueur de ses jambes... Y'a de quoi faire pour nous raconter sa tronche.

Oublie pas d'indiquer les armes et les morceaux d'armures qu'il possède de base !



C'est quoi ta story, bro ?

Écris ici l'histoire de ton personnage. Son enfance, où il a vécu, ce qui lui est arrivé, sa famille, ses amis. Comment il a vécu l'Avant-Guerre, s'il provient de cette période. Son débarquement sur les Terres Brûlées... Comment il a rejoint son groupe, comment il a vécu seul, s'il était seul.
20 lignes Word minimum

Sinon si t'as la flemme tu peux répondre à quelques questions à la place d'écrire un roman, ça marche aussi ! Dans ce cas, 4 questions obligatoires à détailler pour qu'on puisse cerner ton survivant et 2 optionnelles si tu veux raconter sa life.

Le questionnaire:


Et toi, oui toi, t'es qui ?


Pseudo : texte ici.
Tu as quel âge ? texte ici.
Tu nous a trouvé où ? texte ici.
Et t'en penses quoi ? texte ici.
T'as un autre compte ? Lequel ? texte ici.
T'as pas un truc à nous dire hein ? code du règlement
Mais encore ? *o* texte ici.


©️ Never-Utopia par Koalz



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MessageSujet: Re: Votre 1er sujet   Votre 1er sujet EmptyVen 11 Mai - 12:39

Hey, c'est bo gosse, tout comme moi. afro

Même si j'ai pas encore d'avatar, mais ça ne saurait tarder. What a Face
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MessageSujet: Re: Votre 1er sujet   Votre 1er sujet EmptyVen 11 Mai - 13:07

Tiens, voici des super avatars si tu en veux Razz

rgergbe:
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MessageSujet: Re: Votre 1er sujet   Votre 1er sujet EmptyVen 11 Mai - 13:13

Oooh yeah. Gotta pick one just after the lunch. You bogosse.



. . .


farao
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MessageSujet: Re: Votre 1er sujet   Votre 1er sujet EmptyVen 11 Mai - 14:21

Tu ne m'as pas fait admin du forum !!!! Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad


...

cyclops
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MessageSujet: Re: Votre 1er sujet   Votre 1er sujet EmptyVen 11 Mai - 15:24

Et tu n'as toujours pas changé d'avatar 😏
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MessageSujet: Re: Votre 1er sujet   Votre 1er sujet EmptyVen 11 Mai - 15:53

T'AS CHANGE D'AVATAR ♥️♥️♥️
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MessageSujet: Re: Votre 1er sujet   Votre 1er sujet EmptySam 12 Mai - 13:14

On peut faire un SMIRK ?????

😏
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MessageSujet: Re: Votre 1er sujet   Votre 1er sujet EmptySam 12 Mai - 15:44

OUI 😏 😱
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MessageSujet: Re: Votre 1er sujet   Votre 1er sujet EmptyDim 29 Juil - 17:25


Tony Wolf

feat. Robert Downey Jr. - Crédit image


Je suis Tony mais on me surnomme aussi le génie playboy. Je suis né(e) le date de naissance à New York, ce qui me fait votre âge. Je mesure 1m74 et je pèse environ 72 Kilos. Avant l'arrivée des monstres, j'étais célibataire. Ma situation financière était très bonne. On dit que je suis narcissique, égoïste et capricieux. Mais ça, ce sont les personnes jalouses qui le disent. Je suis une personne confiante, sûre d’elle et intelligente. Wep, rien que ça.. J'exerçais le métier de chef d’une entreprise d’arme très populaire et riche.. Le groupe dans lequel je me trouve est nom de votre groupe. J'y suis car malgré que le fait de vivre en communauté me semble judicieux pour survivre, je pense ne pas supporter mes congènères. Alors autant vivre seul en faisant quelques connaissances de fortune…. Actuellement je me trouve localisation de votre personnage.


C'est l'heure de l'interrogatoire

Qu'as tu fait depuis que les zombies sont apparus ? D’abord, je n’y ai pas cru. Mais lorsque l’épidémie fut sérieusement médiatisée et que mes clients les plus précieux ne donnaient plus de nouvelles… J’ai commencé à y croire. Cependant, je n’ai fuis qu’au dernier moment. Mon confort me manque affreusement.
Quel est ton avis sur le problème ? Les zombies, je m’en fiche. Moi tout ce que je veux, c’est sauver ma peau jusqu’à ce que le monde redevienne stable et que je puisse m’en remettre plein les poches.
Selon toi, qu'est-ce qui fait que tu t'en sortiras ?Et bien, je suis Tony Wolf, et c’est suffisant. BON d’accord, si vous insistez… Je suis en bonne santé, malgré quelques crises d’angoisse. Parfois. Pas souvent hein. J’aime bien trifouiller aux vielles carcasses de voiture et tous les autres trucs mécaniques et technologiques. Croyez-moi, ça peut être utile. En plus, j’suis beau gosse et j’ai, certes, un complexe avec ma taille, je te jure qu’un pain dans ta face et tu tombes. ‘Fin après, c’est pas comme si j’avais eu à me battre souvent. *toussote*


Qui se cache à l'abri des zombies ?

Derrière mon écran, je suis Fen’ ou Iz’ et je suis un(e) fifille. Je vais vous expliquer comment je suis arrivé(e) sur Try Again : une amie, Maxwell Blay, avait posté votre fiche il y a un bon moment sur un autre forum. J’étais prête à m’inscrire mais j’avoue avoir été un peu perdue avec les points et tout. :’) Du coup, j’ai abandonné l’idée de m’inscrire… Mais je vais prendre mon courage à deux mains et hop ! J’suis là. :3 Mon niveau RP est : surement bon. . Ma fréquence de connexion est d’à peu près tous les jours. Par contre, étant en Terminale, je serai souvent prise pendant la semaine. Il ne restera que les week-ends ! . On m'a également dit qu'il faut que je vous donne le code du réglement, je suis tellement fort(e) que je l'ai trouvé, c'est Zombie Party. Quoi ? Ah nan, ‘tendez c’est pas ça. C’est… *lit la pancarte* le dernier film blabla. Ah bah. Sherlock Holmes 2. Oui. C’est au moins la cinquième fois, oui.. J'aimerai ajouter que ce forum est trop trop swagg. Je regrette de ne pas m’être inscrite plus tôt ! Je tiens aussi à dire que j’ai été agréablement surprise par la sympathie des gens qui m’ont répondu. J’avais un peu peur de demander de telles choses en fait, mais Maxwell m’y a poussé. X) J’espère aussi ne pas trop être perdue pour pas causer de soucy. *meurt et se fait bouffer par les zomb’*  .


(c) Codage by Nono

Partie 2
Crédit image


Historique du détenu

Pour commencer, j’ai toujours eu la vie facile. Ma mère était une actrice réputée et très populaire. Quant à moi paternel, il était le dirigeant d’une puissante industrie d’armement. Vous imaginez facilement que ma famille était largement aisée et que je n’ai donc jamais manqué de rien.

La Nature a même était généreuse avec moi. Pourquoi ? Il suffit de me voir pour comprendre. Des cheveux ébouriffés mais craquants. Un sourire blanc et éclatant. Des yeux chocolat qui font fondre les filles… Et une intelligence hors pair. Polyvalent, logique et réfléchis, j’ai toujours pris mon pied à l’école. Quoique non. En fait, je m’y suis fermement ennuyer. J’étais sans conteste le meilleur dans les matières scientifiques et philosophiques. Tous étaient en admiration devant ma beauté et mon intelligence, j’avais l’habitude d’être idolâtré.
De ce fait, je n’eus de mal aucun à obtenir de prestigieux diplomes et à reprendre les rênes de l’entreprise de mon père. Cependant, l’administration n’étant pas mon fort, j’ai laissé les paperasses et les réunions à mes diverses assistantes. Moi, j’ai toujours préfèré exercer mes talents dans le laboratoire ou dans mon immense garage. Bref, c’était la belle vie. Jusqu’au jour où…

… Où j’ai entendu parlé d’une invasion de morts-vivants non loin de New-York. Au tout début, j’étais sceptique voire même je m’en foutiste. Mais lorsque le monde commença à prendre un déclin pas naturel du tout, j’ai commencé à paniquer. Oui, moi, paniquer.  
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MessageSujet: Re: Votre 1er sujet   Votre 1er sujet EmptyMar 14 Mai - 12:14

ELO FAITES PAS GAFFE A CE MESSAGE C EST JUSTE POUR LOLILOLULOL ET POUR TESTER LA TAILLE DE LA SIGNA.

PS : DSL MAIS JE SUPPORTAIS PLUS LE PUTAIN DE FOND MARRON KK ALORS J AI CHANGE.
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MessageSujet: Re: Votre 1er sujet   Votre 1er sujet EmptyMar 20 Aoû - 20:35

elo, j'ai changé la pa parce que j'en avais marre de voir l'autre dégueu scratch la même pour l'image d'accueil Basketball

j'ai aussi essayé de faire des trucs en scred, genre les deux boutons nouveau et répondre qui ont marché

mais j'arrive pas à trouver où on peut virer le putain de pop up à gauche, donc ça m'a saoulé donc je fais plus rien

de toute façon je sais que tu veux changer les codages des catégories et tout donc ça sert à rien de faire d'autres trucs cyclops

donc c'est une suprise qui tombe à la flotte............même si de toute façon personne passe sur le forum encore je suis sûr Arrow

dpnc ba je vé jouer à fallout affraid


Dernière édition par Vault-Boy le Mar 20 Aoû - 20:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Votre 1er sujet   Votre 1er sujet EmptyMar 20 Aoû - 20:35

ps : j'ai gardé le codage de l'ancienne pa au cas où tu voudrais me tuer de l'avoir viré What a Face
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MessageSujet: Re: Votre 1er sujet   Votre 1er sujet EmptyLun 2 Sep - 20:38

[MINI-EVENT] : Des Survivantsft. Artemis Fendragon

Putain ! Voilà à quoi ça sert de devenir Chevalier d'Or : risquer de crever dans un tsunami pour sauver des abrutis sans nom !

Vladimir était en pleine course dans les rues de Venovos, en direction du quartier marchand, lorsqu'il lâcha un énième juron. Les crachins de pluies tambourinaient de manière décharnée sur son armure partiellement recouverte de boue ou de feuilles. Le vent fouettait son visage inlassablement et menaçait même d'emporter son cher bandeau jaune dans les méandres les plus lointaines. Grognant sous l'effort de se précipiter à vive allure dans une armure d'une vingtaine de kilos, l'épéiste raffermit le nœud de son ruban avec force. Si la chose s'envolait, le paladin était sûr de commettre un carnage une fois qu'il se retrouverait à nouveau au milieu des civils.

C'est clair que personne n'aurait pu voir la chose venir. Si déjà le Grand Conseil avait échauffé les esprits avec les doutes éparpillés par son funeste héritage, il fallait bien sûr qu'une tempête se déchaîne à peine un mois plus tard, encore en plein été. Le territoire de Kuni était celui qui subissait le plus de dommages, la capitale Venovos étant même obligée d'évacuer tout le monde pour éviter un massacre de masse.

Evidemment, l'armée avait été sur le pied de guerre pour organiser l'exode, sans préparation ni avertissement préalable. C'est bien connu qu'on vous apprenait à réagir correctement en cas de catastrophe naturelle, c'était inclus dans la formation d'écuyer, après tout. Vladimir ne comptait plus le nombre de fois où il avait dû répéter ses ordres en gueulant comme un taré pour que les guerriers affiliés sous son commandement d'urgence se bougent le cul. Lui aussi il avait une trouille pas possible, mais il avait également un devoir à remplir. Tous avaient un devoir, disons juste que le paladin prenait davantage la notion au pied de la lettre.

On pouvait dire tout ce qu'on voulait sur son caractère de merde, mais l'enfoiré avait le coeur à la bonne place. Heisemberg avait été formé pour subvenir aux besoins de la population, alors il était efficace. Brutal, mais efficace. Quand il avait la motivation, bien sûr. Et oui, même foncer tête baissée dans une tornade consistait à rendre service aux civils. C'était absurde. Si aucun Chevalier d'Or et leurs affiliés ne disparaissaient aujourd'hui, le chef de Kuni pourrait se sentir très veinard. Sacrifier des hommes de qualité pour sauver des idiots qui refusent de quitter leur maison, alors même que le spectre de la guerre planait sur tout le continent… Le paladin ne comprenait pas. Heureusement, on ne lui demandait pas de comprendre, juste d'agir. Et cela lui convenait parfaitement.

Même si la raison de sa petite virée en ville le faisait rager, Vladimir était bien content de ressentir cette montée d'adrénaline. Cela faisait si longtemps qu'il attendait quelque chose. Et même si le Grand Conseil avait fait des vagues, il n'y avait pas eu plus de problèmes que cela. Un peu de paranoïa par-ci, de la suspicion par-là. Les pays se regardaient en chien de faïence, attendant de voir qui ferait le premier mouvement menaçant. Et c'est finalement la putain de nature elle-même qui vient remuer la situation. Pour le meilleur ou pour le pire ? Le Chevalier d'Or avait bien compris que les habitants de Venovos étaient évacués, pour la plupart, dans l'un des trois autres territoires. Mais si cet afflux d'immigration n'allait pas relancer les tensions, l'épéiste était prêt à s'en crever les yeux tellement c'était prévisible.

A l'heure actuelle pourtant, il y avait plus important que d'essayer de deviner l'évolution de la scène politique à l'échelle du continent. Enfin plus important, non. Plus urgent, Vladimir dira. Pour ce qu'il en avait à faire de Monsieur et Madame Tout-Le-Monde… Ou c'était une famille ? Merde ! Le paladin blanc avait complètement oublié l'identité de ceux qu'ils devaient sauver. Déjà, rien que lorsqu'il a entendu que ça se passait dans l'avenue marchande, le brun avait poussé une longue plainte, de mauvais souvenirs refaisant surface… Mais bon, il devait pas y avoir quarante personnes à chercher non plus. Si le militaire arrivait à en trouver au moins un, il les trouverait tous. Même en agissant seul.

C'était déjà assez compliqué de progresser à travers la tempête, mais en plus Vladimir s'était jeté en solo dans sa quête. Prendre une monture était de la folie, et dépêcher toute une escouade lui aurait fait perdre trop de temps. Dès que la nouvelle était tombée qu'il y avait encore des gens coincés à l'intérieur de la cité, le descendant Heisemberg n'avait pas hésité une seule seconde, sachant pertinemment que ce cas était répété dans plusieurs coin de la ville. Forcément, contenir la foule d'une grande ville n'était pas aisé, et dans la panique, on ne repérait que trop tard qu'il y avait des retardataires. Pour ainsi dire, le Kuniois n'avait même pas pris le temps de briefer son écuyer sur la situation. Il n'avait pas eu l'occasion de l'informer de la situation avant de partir en mission, alors ce point aussi restait un mystère.

Que faisait Artemis ? A quel poste l'avait-on affilié ? Ou l'avait-on renvoyé hors de Venovos ? Le Chevalier d'Or repensait vaguement à sa fraîche rencontre avec le père du gamin, un certain Herald. Le bougre était sacrément débrouillard pour un sculpteur de bois, et il tenait à son petiot comme pas permis. Fendragon était entre de bonnes mains, même en l'absence de son tuteur référent. Il pouvait même être congédié de son travail, s'il avait de la chance. Cela pouvait arriver, dans les états d'urgence. Et c'était plus prudent ainsi. Le Cornichon pourrait rester avec son père, et ensemble ils pourraient se soutenir face à cette rude épreuve. De son côté, Vladimir n'avait personne de particulier à rejoindre. Il était tout à fait libre de mettre sa vie en danger comme un imbécile. Il n'y avait que ses supérieurs qui l'attendaient de pied ferme, prêts à lui botter le cul si jamais il échouait ou qu'il mourait là. Pas très rassurant.

En même temps, il n'y avait pas vraiment de quoi… La dernière fois que le paladin avait regardé par-dessus son épaule, la situation n'avait pas l'air de bien se profiler pour l'armée qui était littéralement débordée. Qui pouvait les blâmer, pourtant ? On n'avait jamais vu une chose pareille auparavant. Les troupes disponibles faisaient de leur mieux, et c'était le plus important. On ne pouvait pas leur imputer des erreurs dans un cas comme celui-ci. Mais avant tout, il fallait leur faire confiance. Ils étaient la meilleure chance pour Venovos. Et ce n'est pas ces galeux de Sakaiens ou de Midoyens qui allaient leur prêter main-forte. Kuni réussirait à se débrouiller tout seul, de toute façon.

Ragaillardi par la perspective de rapidement retrouver un terrain familier s'il se dépêchait avec les civils, Vlad balaya toute inquiétude au sujet de son disciple. Normalement, le Cornichon n'aurait pas à trop trimer au vu de son rang. Et même s'il y avait beaucoup de pression là-bas, il s'en sortirait bien. Le Chevalier d'Or avait totalement confiance en lui. Il n'y avait absolument rien à cr-

« Mais qu'est-ce que tu fous là ?! »

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MessageSujet: Re: Votre 1er sujet   Votre 1er sujet EmptyLun 2 Sep - 23:12

[MINI-EVENT] Rencontre à l'Eau de Roseft. Artemis Fendragon

La cloche sonne au sommet du plus haut beffroi de la ville, mais il est déjà trop tard. La pluie violente s'abat sans vergogne sur Venovos. Et comme si les vents acérés ne suffisaient pas, on craint à présent qu'une immense vague de vienne ravager la côte est du continent. Kuni n'est peut-être pas à feu et à sang, mais ce n'était qu'une question de temps avant que le territoire ne subisse le choc de plein fouet. L'état d'alerte maximum était lancé.

Dans ces cas-là, c'était l'armée qui prenait le relais pour diriger la ville. L'armée militaire qui devait gérer une crise d'une telle ampleur. Qui devait gérer un putain de tsunami. Une catastrophe naturelle. De véritables génies, ces Conseillers ! Les premiers à demander à se faire évacuer, et en plus même pas foutus de s'assurer que tout se passerait bien ! Non, les ordres étaient clairs et concis. On sauve le cul des riches d'abord. Le reste vient après. Comme d'habitude.

Vladimir n'avait pas pris part à l'opération d'exfiltration des nobles et influents de Venovos. Il y avait bien assez de soldats qui se précipitaient pour pouvoir leur lécher les bottes, après tout. D'autant plus que l'épéiste n'aurait jamais pu promettre de garder son calme en présence d'un péteux hypocrite et tyrannique. Déjà qu'il avait épuisé son quota de zénitude pour les trois années à venir en une seule journée. Et si le guerrier blanc n'en avait tout aussi rien à cirer de l'idiote population, celle qui crie et qui bouscule dans tous les sens, Heisemberg ressentait un tout petit peu plus d'indulgence pour les civils. Ils étaient certes incompétents, mais au moins ils ne passaient pas leurs journées à rien glander dans leur lit de velours entre quatre murs fortifiés et avec un toit richement tapissé fixé au-dessus de leur tête. Le Chevalier d'Or n'avait jamais visité un appartement de noble, mais il aurait pu mettre sa main dominante à couper qu'il trouverait là-bas des petits-déjeuners dont la valeur devait équivaloir son saleur mensuel. Dédaigneux ? Juste un chouïa.

En même temps, le brun avait de quoi être sur les nerfs. Gérer toute une garnison d'hommes et de femmes pas ou peu préparés pour une telle éventualité est légèrement plus difficile que ce qui pourrait paraître, à première vue… C'était sarcastique. C'est LARGEMENT plus compliqué à mettre en place que n'importe quel plan d'action sur un champ de bataille. Voilà donc en direct les résultats de la 'fameuse paix' prônée de tous, si chère aux dirigeants des quatre coins d'Ekoe : la ville se retrouvait avec des troupes en pleines débandades parce que cela faisait des années que l'armée se complaisait dans le creux douillet de la vague, sans qu'aucune altercation majeure ne vienne remuer la vase croupissante. Vladimir mentirait s'il prétendait qu'il ne nageait pas en eau trouble à l'heure actuelle. Et que cela ne commençait pas sérieusement à le faire chier de faire des jeux de mots dans une situation pareille. Pour une fois qu'il avait l'esprit ouvert à l'humour, même lui n'en pouvait déjà plus tellement c'était lourdingue. Alors Heisemberg gueula sur les quatre gardes les plus proches pour avoir un récapitulatif de la situation.

Le plus gros de l'effectif avait eu pour tâche de réquisitionner charrettes et carrosses pour transporter les plus handicapés, à comprendre les vieux ou les femmes enceintes et leurs mioches, plus rapidement vers la sortie. Bien sûr, ça foutait un bordel pas possible dans les rues, avec les montures qui galéraient à avancer et qui manquaient d'écraser des gens. Vlad avait même dû intervenir une fois pour conduire l'un des fameux véhicules jusqu'à destination, puisqu'il était certifié cavalier de formation, bien que cela ne soit pas sa spécialité. Ca n'avait pas été de tout repos de mener l'engin à bon port, mais heureusement il n'y avait pas eu d'accident à déplorer. Mais pour un chariot de déchargé dix fois plus de personnes attendaient encore le même traitement à l'intérieur de Venovos. Éreintant.

Le sous-effectif des Chevalier d'Or était pourtant flagrant quand on s'arrêtait deux minutes pour observer les alentours. La situation était insoutenable, mais de ce qu'avait pu comprendre Heisemberg avant de retourner à la charge dans les rues, c'est que les civils étaient évacués encore plus loin pour être mis hors de danger, jusqu'à se rendre dans les pays aux alentours. La nouvelle ne réjouissait pas spécialement l'épéiste plus si blanc que cela après ses cavalcades, qui pressentait quelque chose de mauvais dans ses berlingots. A voir comment tournerait le vent, mais il doutait fortement que la décision ne soit pas sans conséquence pour le futur. Mais là, il y avait déjà un présent à sauver des flots. Les suspicions devront être remises à plus tard.

Alors qu'il venait à peine de repartir à l'intérieur de la capitale, Vladimir se fit intercepter par une voix qu'il reconnaissait bien, même à travers le tambour des crachins. En se retournant, il vit Artemis courir dans sa direction, essoufflé et agressé par les bourrasques. Le guerrier haut gradé sentait déjà la colère monter en lui comme la lave remontant le conduit d'un volcan. Le sévère précepteur avait été clair dans sa formulation, Fendragon resterait aux portes de la ville pour gérer l'affluence des rescapés. Un travail fastidieux, certes, mais qui ne le mettrait pas en première ligne face au danger. Le brun s'apprêtait à lui rétorquer avec véhémence que la place d'un misérable écuyer n'était pas sur un terrain aussi instable que celui-ci, mais un simple croisement de regards fut suffisant pour réduire au silence toute obscénité dans sa bouche.

Artemis profita de l'opportunité inespérée et expliqua que son père n'était pas encore sorti de la capitale, et qu'il était véritablement désolé de devoir transgresser les ordres et le maintien de l'organisation extérieure. Mais il ne pouvait apparemment pas rester les bras croisés sans rien faire. A l'entendre, c'est qu'il comptait bien se lancer à la recherche de son paternel en plus. Tout seul, s'il le fallait !

Vladimir ne savait pas s'il devait se sentir outré ou admiratif. Là, devant lui, il retrouvait le gamin qui avait su défier l'autorité pour défendre un pauvre Pokémon. Le gamin qui avait subi une punition sans broncher pour se dresser pour ce qui lui semblait juste. C'était ça, que l'épéiste avait toujours vu et recherché chez ce mioche-là, et pas un autre. Les deux yeux émeraudes qui le fixaient étaient suppliants, mais aussi animés d'une étincelle de volonté inébranlable. Qui était Heisemberg pour lui refuser une telle demande, franchement ? Il avait été similaire au jeunot vert, à une certaine époque, après tout. Même plus, le brun en aurait félicité l'initiative audacieuse du garçon, si cela ne signifiait pas aussi de mettre sa vie en jeu de façon irréfléchie.

Voilà ce qui irritait son supérieur. Fendragon pensait-il réellement avoir la moindre chance de s'en sortir en partant comme un voleur ? S'il croyait que la décence dont il faisait preuve en venant avertir le Chevalier d'Or allait le protéger des obstacles et des inondations, le Cornichon allait finir assaisonné et noyé par l'eau de mer plus vite qu'il ne le pensait. Et bien qu'il ne constituait qu'un maillon de plus dans la grande chaîne militaire, sa disparition laisserait irrémédiablement un vide à l'intérieur du plus vieux, que cela lui plaisait ou non. Alors pas question que Vladimir ne s'impute l'imprudence de son apprenti comme étant de sa faute. Il n'aurait pas sa mort sur la conscience. Pas aujourd'hui, ni jamais.

« Ecoute, gamin. Si tu penses que je vais te laisser partir après ta p'tite confession, tu te trompes. » Le soldat en armure complète pouvait déjà voir l'air déconfit qu'affichait la mine du pauvre garçon. Ha, il ne se lasserait jamais de le faire tourner en bourrique, ce gosse !

« Alors tu passes devant pour nous montrer le chemin le plus rapide jusqu'à la maison de ton père. Mais t'as intérêt de rester près de moi et d'écouter ce que j'dis. Sinon, je te jure que je te botterai le cul tellement fort que t'auras même pas besoin de faire la route à pied pour sortir d'ici. Compris ? »

Non non non non-Ah ! Fallait pas sourire, putain. L'objectif, c'était de lui faire peur pour être sûr qu'il écoute et n'en fasse pas qu'à sa tête. Et pas de le mettre en confiance ou de le détendre. C'est clairement pas le moment pour relâcher sa garde !

… D'un autre côté, si Artemis pouvait déstresser un coup, Vladimir serait content et soulagé pour lui. Juste un peu. Hm.

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MessageSujet: Re: Votre 1er sujet   Votre 1er sujet EmptyJeu 17 Oct - 21:16

Wulfric VON LÖWE
« »

INFOS

Nom : Von Löwe ou simplement Löwe selon les circonstances
Prénom : Wulfric
Surnom : Wulf est un surnom simple. (My) Lord était un surnom d’usage. Beowulf est désormais l’identité sous laquelle il se présente, ou non
Genre : Il est un homme
Âge et date de naissance : 22 ans, 20 décembre 197
Royaume : Né à Sakai, passe beaucoup de temps à Mido. Mais il voyage beaucoup pour son métier
Métier / Occupation : Chasseur, mercenaire quand besoin est
POKÉMON

Veuillez barrer le choix ne vous convenant pas parmi :
- Je désire qu'on me propose un choix de trois Pokémon
- J'ai choisi mon Pokémon de départ et le voici
- J'aimerais qu'on lance le dé chromatique

Votre 1er sujet M7zc
SURNOM DU POKÉMON | Espèce du Pokémon ♂♀∅
Nature - Talent

Description : Faites une description de votre compagnon. Vous pouvez parler de sa personnalité et de la manière que vous l'avez obtenu par exemple.

DESCRIPTION PHYSIQUE

Cheveux : Une crinière de lion, couleur or pâle. Autrefois très bien présentés et organisés, les cheveux de Wulfric semble désormais négligés. Il se coupe les cheveux lui-même alors les mèches ne sont pas de tailles régulières. Toutefois, ne pensez pas que le chasseur se laisse aller. Il se lave les cheveux régulièrement, car l’hygiène est importante pour la survie.
Yeux : Un orbe unique et d’apparence glaciale. Il vous fixe au point de mettre mal à l’aise. C’est dommage, car son iris cristallin est des plus magnifiques. Mais une certaine noirceur et de la fatigue se tapissent au fond de son regard, comme une bête sauvage qui attend. Craintive ou agressive ? Nul ne le sait. Wulfric porte un cache-œil qu’il est difficile d’ignorer.
Peau : Sa nature sakaienne est bien présente dans sa couleur de peau. Les nordistes ont tendance à être pâle et le chasseur n’y fait pas exception. Difficile d’en dire plus. L’homme n’est pas du genre à se laisser toucher ou approcher. Si cicatrices il y a, alors elles sont bien timides. Mais vous pourrez tout de même remarquer un visage creusé par la fatigue, dont des cernes qui contrastent avec l’ensemble.
Silhouette : De loin, Wulfric est imposant. Caché sous son armure et sa cape, vous pourriez peut-être le prendre pour un jeune Ursaring. Une fois les vêtements retirés, le chasseur se fait tout de suite moins imposant. Toutefois, sa carrure n’a rien à envier aux autres. Musclé, mais sans disproportions. Wulfric vous toise du haut de son un mètre quatre-vingt-huit.
Particularités : Un œil unique. Cela est considéré plus ou moins comme un handicap. Wulfric a réussi à s’accommoder à sa nouvelle vision, après le drame. C’est une capacité naturelle du corps humain. Il peut toutefois avoir quelques problèmes de perception, mais rien de bien grave. Il porte donc un cache-œil. Von Löwe est toujours terré dans son armure noire comme la nuit et il porte une cape et une peau de bête. L’homme est également atteint de troubles psychologiques, connus sous le nom de syndrome du survivant. Il souffre également d’agueusie. Il ne ressent pas les saveurs des aliments. (petite précision au sujet du syndrome du survivant ! Je n’ai pas du tout la prétention de savoir exactement ce que c’est. Je n’en souffre pas. Je ne veux pas offenser les personnes qui peuvent éventuellement l’avoir et qui me liront. Mais je suis une personne qui aime respecter le personnage original, et dans le cas de celui-ci, il souffre des mêmes problèmes. Ils me permettent également d’expliquer certains aspects du personnage. Je n’ai pas l’intention de trop insister dessus. J’espère que cela conviendra au staff ! Rapidement, ce trouble psychologique survient (souvent pendant l’enfance) lorsque la victime est la seule survivante d’un massacre ou d’un accident faisant plusieurs morts. L’idée d’avoir survécu à des êtres chers, ou des inconnus, en devient insupportable. La victime se demande souvent pourquoi elle est encore en vie quand d’autres sont morts. Elle se sent coupable de vivre. Cela peut mener à de la dépression ou névrose).

PERSONNALITÉ

Caractère : Un chasseur qui rôde.

Prudent est Wulfric. Tel un prédateur, il parvient à camoufler sa présence pour se glisser dans le dos des autres, malgré sa taille. Son comportement global est le parfait reflet de son métier. Ne vous attendez pas à trouver cet homme dans une taverne ou un lieu de plaisir. Non. Il reste éloigné de la civilisation le plus possible. Pourquoi ? Vous le comprendrez bien assez tôt. Wulfric von Löwe n’est pas celui qui recherche la compagnie d’autrui. Il n’est pas celui qui fera tout pour être votre ami. Wulfric est le loup qui traque et le lion qui rugit. Un instinct comparable à celui d’une bête régit ses mouvements. Imprévisible ? Oui, cet homme l’est. Il se réserve le droit d’approcher quelqu’un ou non. Il décide qui peut entourer sa vie et qui ne le peut pas. Il en faudra beaucoup pour obtenir ne serait-ce qu’une once de sa confiance. Sa prudence n’a d’égal que sa méfiance.

Le rôdeur qu’il est n’a pas besoin de contact humain. Il préfère la compagnie des Pokémon. Wulfric est même un homme de la Nature. Un soldat de Dame Nature. Ne vous avisez surtout pas de violer son corps en la présence du chasseur. La Bête vous tombera sur le dos et vous aurez beaucoup de mal à vous en défaire. Il respecte les feuilles, les fougères, les arbres. Il respecte les Pokémon, peu importe l’espèce. Vous l’aurez compris : von Löwe n’est pas un vulgaire chasseur. Il ne retire aucun plaisir à tuer un animal pour sa survie. Il ne le fait que parce qu’il y est obligé. En contrepartie, l’homme s’acharne à tuer le moins possible. Il choisit toujours des Pokémon dont la disparation aura le moins d’impact possible. Un bon exemple est un Pokémon malade ou vieux et en fin de vie. Le chasseur ne mangera pas sa viande, bien sûr, mais il honorera la dépouille en créant outils et vêtements. Wulfric pousse le respect bien au-delà. Il s’interdit la chasse aux Pokémon parents ou des jeunes. Le seul moment où il peut faire une exception, c’est pendant les hordes ou pour débarrasser le groupe d’un individu fort dangereux. Le chasseur est patient, et calme. Il choisit sa proie avec logique et respect pour la Nature. Jamais il ne s’accordera la mort d’un Pokémon innocent et en pleine forme. L’homme assure sa survie en aidant l’ordre naturel à perturer.

Wulfric met un point d’honneur sur son comportement. Peu de personne le savent, mais il adresse des prières à plusieurs dieux lorsqu’il tue. Il espère ainsi que l’âme de sa proie reposera en paix et trouvera son chemin. Von Löwe ne se permettra jamais de tuer pour le plaisir, et il ne laissera jamais rien de sa proie, par respect pour elle. Que sa mort ne soit pas vaine. Ainsi, tout ce qui peut servir sur une carcasse est sauver. Le lion est capable de désosser un corps avec une minutie honorable. Son travail de chasseur est toujours le plus propre possible, contrairement à celui de certains oisifs. Beowulf nettoie sa lame avant de tuer. Il nettoie sa lame avant de découper. Les os servent à créer des armes ou des pièges. La peau peut servir pour avoir chaud… Dans tous les cas, rien n’est laissé derrière. Ce que l’homme ne peut utiliser ou garder, l’homme le vend. Il s’assure lui-même que la marchandise sera utiliser à bon escient. Dans le cas contraire, von Löwe ne se gêne pas pour faire payer le commerce d’une façon ou d’une autre. Finalement, si toutefois il reste des os ou d’autres restes et qu’il n’a pas le choix, Wulfric enterre toujours cela. Il rend ce qui appartient à la terre. C’est identique pour la mer. Il leur rend leurs enfants.

L’homme est donc très doué pour la chasse et la traque. Comprenez qu’il ne vit presque que de cela. Mais cette bête sauvage ne se permet pas de manger uniquement de la viande. Cela engendrerait trop de vies fauchées. Il est un chasseur-cueilleur. Wulfric mange volontiers des baies, des fruits et des légumes. Tout ce qu’il peut trouver ou acheter pour compléter son alimentation, il le prend. Niveau viande, la bête se contente du strict minimum. Mais ce n’est pas tout. En dehors de ses talents pour la chasse, le blond est capable de manier les armes, car il a un passé de militaire. Ses entraînements ne le quitteront probablement jamais et vous le constaterez en voyant l’aisance qu’il a pour manier son imposante lance. Cette même lance fut fabriquée par ses soins, à partir d’ossements d’un Pokémon dont il voulait respecter la mémoire jusqu’à la fin. Cette arme lui est très précieuse, et il est formellement interdit d’y toucher. Beowulf peut entrer dans une colère noire si quelqu’un a le malheur d’y toucher. C’est pour vous dire à quel point l’homme est un servant de la Nature. Tuer oui, mais pas en vain. Par ailleurs, cette lance sert rarement à faucher des vies, bien qu’elle accompagne toujours le guerrier. Il préfère fabriquer des lances en bois toutes simples, dont l’unique but est de servir une ou plusieurs fois à chasser une proie. Il rend ensuite l’objet à la terre.

Il faut aussi savoir que Wulfric est en possession d’une peau de bête, dont les poils fournis sont parfait pour protéger du vent ou du froid. Mais attention, gare à vos doigts. Tout comme sa lance personnelle, le chasseur ne laisse personne s’en prendre à cette peau. C’est un cadeau offert par feu son père et le blond n’acceptera pas qu’elle soit souillée volontairement. Il prend d’ailleurs très soin de cette protection. Les poils sont lavés tous les jours (si possible), dans de l’eau claire et pure. Les rayons du soleil viennent ensuite sécher l’ensemble. Mais dans tous les cas, von Löwe y tient comme à la prunelle de ses yeux. Il est très attentif à la qualité de ses armes, surtout si elles sont faites à partir de carcasses. C’est un principe. Une vie offerte pour lui doit être respectée jusqu’au bout.

Par ailleurs, il ne faut pas croire que le chasseur se néglige. Même s’il vit en marge de la société, Wulfric a gardé des réflexes de son passé. Il n’accepte pas d’être sale et les rivières accueillent volontiers son corps de jeune homme. Il s’assure, encore une fois, de ne pas porter de préjudices à la Nature en se baignant. Ses cheveux sont peut-être l’aspect le plus négligé de son apparence. Sa confiance, il ne peut l’accorder facilement. L’homme choisit donc de se couper la crinière seul, avec un résultat plus ou moins intéressant. Plusieurs mèches lui tombent sur le visage… Mais il fait avec. Pour rebondir là-dessus, le chasseur est comme une bête sauvage. Tantôt agressive, tantôt craintive. Il n’aime pas le contact avec autrui, car il en a perdu l’habitude. S’il arrive à Wulfric de parler, ce n’est pas pour dire beaucoup et pour longtemps. Il préfère économiser sa salive pour les Pokémon, auxquels il s’ouvre plus facilement. Le von Löwe n’est pas nécessairement un loup solitaire complet. Il lui arrive, pour l’argent, d’entrer en contact avec les commerçants pour vendre écailles, peaux et cornes. Si l’argent vient trop à manquer, le blond est capable d’endosser la cape de mercenaire, ce qui lui offre des opportunités de rencontre. Les saisies-t-il ? Pas vraiment. Cependant, si vous en avez le courage, rien ne vous empêche d’essayer. Sachez simplement qu’un principe de base s’applique : trahissez sa confiance durement gagnée, même involontairement, et vous vous en ferez probablement un ennemi. Wulfric se base beaucoup sur l’instinct.

Une Bête qui rôde.

Vous devinerez aisément que l’homme n’est guère bavard. Mais le tout est un peu plus compliqué. Von Löwe n’est pas une figure amicale. Il n’a pas envie d’être votre ami. Sa méfiance l’empêche d’ouvrir l’œil pour saisir des occasions. Il feule, il hurle si quelque chose le contrarie. Les humains doivent s’en méfier comme la Peste. Son comportement lunatique est des plus perturbants, mais aussi dangereux. Le chasseur possède de nombreux principes à l’égard de son métier… Mais si une occasion lui est donnée, il ne sera pas aussi tendre avec ses comparses bipèdes. Violent ? Oui. Détestable ? Il y a de grandes chances. Soyez futés et peut-être parviendrez-vous à amadouer ce monstre sous sa noire coquille. Un seul faux pas, et vous vous retrouverez dans la gueule du loup.
Ce qu’il faut savoir, en revanche, c’est que Wulfric n’a pas toujours été un marginal. Il n’a pas toujours été le reflet d’une bête sauvage. Dans son enfance, l’homme était même très serviable, voire adorable. Un parfait petit garçon comme on en voudrait tant. Beaucoup d’eau à couler sous les ponts de la vie du chasseur.

Il souffre notamment d’un trouble psychologique. Suite à une scène d’horreur, von Löwe s’est trouvé être le seul survivant parmi plusieurs morts. Des proches, de la famille. Ce fut un traumatisme puissant qui s’est aggravé jour après jour. L’homme s’est éloigné des autres pour cela. L’homme voit des fantômes à cause de cela. Il se demande pourquoi ? Pourquoi est-il encore ici ? Pour le moment, Wulfric n’est pas sujet à la dépression (nb : il n’en souffrira jamais pour éviter des problèmes hors RP). Mais c’est ce syndrome qui le rend méfiant, et c’est cette méfiance qui le rend agressif. L’homme porte d’ailleurs une rancœur si intense qu’elle en deviendrait presque palpable. Les nobles lui sortent par les yeux. Les riches et tous ceux qui méprisent la populace. Ceux-là ont le don d’irrité le blond. Ils s’accaparent les richesses, et se donnent tous les droits. Tuer des innocents, mariage forcé… Wulfric abhorre toute cette luxure. La simplicité de la Nature est salvatrice pour lui. Alors, si vous avez un quelconque sang-bleu… Il est recommandé de se tenir à l’écart de la Bête. Mais peut-être que c’est elle qui vous tombera dessus…


Objectif(s) : L’homme est simple. L’homme entreprend sa survie, et c’est un bon objectif en soi. Il réside toutefois en lui de la haine pour certaines personnes. Il rêve de leur mettre la main dessus… Car l’homme est incapable de se défaire seul de la bête qui le contrôle.
Le chasseur veut protéger la Nature. S’il possède un autre rêve ? Il est peut-être aveugle pour le moment. Essayez de l’approcher pour l’aider à trouver sa voie, je vous y invite, si vous osez.
Craintes : Wulfric souffre de son trouble mental. Ce sont ces chaînes-ci qui l’empêche de s’approcher de ses semblables. Il a fui volontairement les autres pour éviter de faire du mal pendant ses potentielles crises de nerf. Voir des fantômes du passé n’est pas une mince affaire. Mais le chasseur craint également de perdre toute trace d’humanité. Il procède à des rituels pendant ou après la chasse pour se rappeler des coutumes qu’on lui a apprises. C’est sa part d’humanité qui s’exprime. Mais à force de vivre reclus… Cela pourrait n’être qu’une question de temps pour sombrer dans l’oubli et l’erreur.

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MessageSujet: Re: Votre 1er sujet   Votre 1er sujet EmptyJeu 17 Oct - 21:17

That's right ! I'm a genius.
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MessageSujet: Re: Votre 1er sujet   Votre 1er sujet EmptyJeu 17 Oct - 21:40

BON VU QUE C'EST L'INSTANT CONFESSION JE ME JETTE A L'EAU AUSSI VU QUE FALLOUT NE VERRA JAMAIS LE JOUR !!!!

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Ray MacDuncan
« L'homme est une pièce d'Ecu. On la manipule entre nos doigts, on gage des paris avec, la fait danser sur la tranche de sa vie. Jusqu'à ce qu'elle nous soit arrachée par arrogance ou inadvertance. Et on se retrouve sans rien. »

INFOS

Nom : MacDuncan
Prénom : « Ray », Raymond Javier (appellation presque jamais utilisée)
Surnom : RJ, MacDuncan tout simplement
Genre : Masculin
Âge et date de naissance : 10 Novembre ufzfnuzir (22 ans ?)
Royaume : Originaire de Sakai, réside actuellement à Ran, dans une petite cabane artisanale quelque part dans le Canyon
Métier / Occupation : Braconnier/Ancien membre des Démolosse d'Yveltal
POKÉMON

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- J'ai choisi mon Pokémon de départ et le voici

Votre 1er sujet M7zc
SURNOM DU POKÉMON | Espèce du Pokémon ♂♀∅
Nature - Talent

Description : Faites une description de votre compagnon. Vous pouvez parler de sa personnalité et de la manière que vous l'avez obtenu par exemple.

DESCRIPTION PHYSIQUE

Cheveux : Couleur marron noisette, courts et crasseux, partiellement cachés sous un large chapeau tirant sur le bleu ou le vert selon la luminosité disponible. La sangle retient deux objets pointus assez incongrus : des crocs de Pokémon. De la première victime du brigand.
Yeux : D'un bleu clair et vif, contrastant entièrement avec l'attitude nerveuse de Ray. Les cernes sont un bon indices pourtant. Le criminel compte d'ailleurs davantage sur sa vision quand il s'agit de chasser les Pokémon, même s'il n'est pas mauvais autrement à la traque.
Peau : Couleur caucasienne légèrement dorée et abîmée par le soleil implacable de Ran. Le visage de MacDuncan est particulièrement creusé au niveau des joues, lui donnant une apparence assez angulaire. Possède le tatoo propre aux Démolosse d'Yveltal dans le dos ainsi que plusieurs cicatrices autour, comme si elles essayaient de recouvrir cette marque de la honte. (https://www.zupimages.net/up/19/28/nvtf.png)
Silhouette : 58kg pour 169cm, le gaillard n'est pas vraiment impressionnant, surtout pour un homme. Avec ses haillons déchirés, difficile de le prendre au sérieux. A savoir que MacDuncan est naturellement frileux (oui, à Ran), c'est pour cette raison qu'il a trois couches de vêtements sur lui : son manteau usé (lequel il manque la manche gauche), une veste bleu/vert comme son chapeau, puis enfin une chemise. Une ceinture en cuir terni retient son manteau, lui permettant de transporter deux poches arrières supplémentaires en plus de celles de son épais bas. Dedans, on pourra trouver du matériel comme du fil, des écus ou bien encore une petite figurine en bois. Gare à celui qui met les doigts dessus.
Particularités : Légère barbe et moustache, s'approche de l'anorexie, porte des bracelets à chaque main, l'attache de son pantalon contient plusieurs « trophées » de ses chasses, comme des griffes et des crocs OU SARBACANE/APPAU, quelques talents en imitation de cris de Pokémon ?? Au moins deux couteaux sur lui, un à la ceinture, un autre caché soit dans l'une de ses bottes ou de ses manches

PERSONNALITÉ

Caractère :    RJ. Une immatriculation plus que familière pour les autorités de Ran. Les vieux croûtons se souviendront de ce membre des Démolosse d'Yveltal ayant causé plus d'une tuile à la fabrique d'écus d'argent de Orion. Ceux qui sont plus au courant de l'actualité et qui sont plus futés remarqueront que la description d'un braconnier notoire sévissant dans la région correspond drôlement aux témoignages d'un passé révolu.

Certains prétendent avoir entendu parler du type en question sous le patronyme de MacDuncan, mais rien de plus. Le scélérat est prudent, trop prudent même. C'est sans conteste la paranoïa qui le pousse à travailler en solo, cherchant toujours à couvrir ses traces derrière chacune de ses apparitions sur scène. Chose compréhensible quand on y réfléchit ; l'homme est un déserteur doublé d'un criminel. Recherché par les cavaliers de la justice et ceux de la mort. Une fois qu'on s'engage dans les chemins escarpés de Ran, il est difficile de faire marche-arrière sans y perdre des plumes.

Les Démolosse ont la truffe au sol, pistant les dernières traces du lâche dans l'espoir de se repaître de sa chair. Que le traître puisse goûter à l'amertume de la trahison. Les Chevaliers sont sur les talons, armés jusqu'au dents et dans leur esprit l'ordre de ne pas laisser place à l'indiscipline dans ce bas-monde.

Que ce soit par le glaive raffiné ou le poignard affûté qu'il rencontrera son funeste sort, les ailes de la justice du destin plane au-dessus de ses frêles épaules d'humain, obscurcissant sa perception du monde au fur et à mesure de sa longue décadence. Ray ne semble même plus savoir qu'il est en train de sombrer inexorablement vers une mort prématurée. Mais l'appât du gain a cet effet universel de pousser un homme au-delà des limites que la nature a jugé bon de lui accorder pour son bien-être. RJ se lève chaque jour la peur au ventre, remerciant chaque fois Arceus de lui offrir une nouvelle aube pour le guider dans sa mission dangereuse et solitaire. L'unique lumière capable de sauver ce qui reste de sa pauvre vie.

  MacDuncan n'aime pas infliger de souffrance. Tuer ne l'a jamais dérangé plus que cela-ce qui, en soit, est déjà dérangeant-. Mais quand on passe une partie de sa vie entre les griffes d'une organisation qui vénère l'arrivée de la Mort, on finit par s'habituer à tout ce rouge et ce noir qui constitue l'essence humaine. Le sang et l'âme corrompue ne changent jamais de couleur. La nature en a décidé ainsi, une loi immuable que l'on ne peut pas échapper. RJ ne croit pas en la rédemption. Pour lui, tout est écrit d'avance. Tout est écrit à la naissance, l'orientation qu'un chacun prend pour le restant de sa vie. Le bien et le mal sont opposés, des fleuves parallèles qui ne se croiseront jamais. Même après la fin de sa vie. Même en comptant les nombreux affluents qui nous rendent un peu plus meilleur ou un peu plus pire. La destination finale ne change pas. Et Ray connaît très bien sa position, même les yeux fermés.

Et pourtant, cela ne l'empêche pas d'entendre les cris qu'il laisse dans son passage. De souffrance, d'agonie, de chagrin, de colère. Contrairement aux couleurs, les sons sont uniques. Et chacune de ces instances se sont gravées dans le crâne de RJ, martelant son pauvre cerveau en même temps que sa main martelait le corps d'un innocent. Quand bien même le sang peut être effacé de la peau, les hurlements sont indélébiles dans l'esprit. Certains Démolosse se sont toujours moqués de MacDuncan et de la facilité qu'il y avait à le faire sursauter de peur. N'importe quel bruit strident était suffisant pour le faire paniquer. Il fallait dire que Raymond se montrait plutôt discret du temps où il servait encore la cause d'Yveltal. Ne pas faire trop de vagues. Déjà à l'époque, ce comportement ne s'intégrait pas vraiment dans l'esprit de la bande. Il y avait Ohmassacre sous roche.

RJ ne partageait pas l'enthousiasme de ses collègues, et il n'était pas très bon pour prétendre le contraire. Pour lui, la mort a toujours été une nécessité pour gagner son pécule. Et non pas un divertissement que l'on proposerait pour une sortie en famille. Autant dire que le déserteur n'était pas fan des séances hebdomadaires de châtiments, sur innocents ou propres membres. De toute façon, MacDuncan n'a jamais eu la fibre créative ni artistique. Il n'a jamais vu l'attrait de torturer psychologiquement ou physiquement avant d'en finir grossièrement d'un rapide trait rouge sur la carotide. Non, cet homme-là a toujours servi du côté pratique et rapide, accomplissant son boulot et passant à autre chose le plus rapidement possible.

Si la vie de RJ n'avait jamais eu beaucoup de saveur auparavant, ses expériences au sein des Démolosse avait achevé d'ébrécher et d'engourdir son âme. C'est comme si quelqu'un avait plongé sa tête sous l'eau pendant tout ce temps, brouillant et endormant tous ses sens. Ce qui était déjà arrivé deux ou trois fois comme punition, en se rappelant bien.

Ray serait incapable de se rappeler l'événement qui lui a fait ouvrir les yeux sur l'abîme dans lequel il était empêtré. Peut-être un de ses soi-disant collègue l'avait percé à jour, lui et sa véritable motivation. Peut-être son cerveau embrumé et confus avait ressorti, par hasard, des souvenirs sensibles qu'il essayait d'enfouir depuis bien trop longtemps. Peut-être le temps avait-il eu pitié de ce pathétique humain en lui accordant une soudaine poussée de maturité en l'espace d'une nuit, porteuse de conseil. La raison est, et sera toujours, perdue aux yeux de RJ. Non pas que cela était important au final, seule la conséquence comptait réellement.

Lorsque la première goulée d'eau salée amarra ses poumons, le choc fut tel que MacDuncan sursauta comme il n'avait jamais sursauté dans sa vie. Tout lui revenait en pleine tronche pour lui foutre la plus grosse baffe du siècle : sa situation, sa position, son seul espoir qui se révélait finalement être un désespoir sans fond. Et pour la première fois, Ray combattit l'emprise des Démolosse d'Yveltal comme un beau diable. Avant de s'échapper une fois que l'adrénaline redescendit trop vite et le laisse vulnérable.

C'est toujours ainsi avec RJ. L'homme est assez agité dans ses interactions avec autrui. Déjà parce qu'il n'est pas censé en avoir s'il compte assurer la pérennité de son activité illégale. Plus jamais il ne referait l'erreur des Démolosse. Plus jamais il se laisserait emporter par les belles promesses et les douces paroles. Sa paranoïa ne vient pas de nul part et ne se limite pas qu'à son emploi des plus discutables. C'est à la dure que le braconnier a appris à toujours être sur le pied de guerre, quitte à afficher une hostilité apparente au premier venu, même ses collaborateurs. Le moindre pas de travers peut passer pour un affront à ses yeux, vous êtes prévenus. La baston ne lui fait pas peur. S'il se débrouille pour vivre en autarcie dans la nature et abattre des Pokémon, c'est qu'il possède quelques atouts au maniement du couteau, subtilement caché quelque part dans ses habits miteux.

Ainsi, il ne faut pas s'étonner si les premières réactions de Ray à l'entente de vos paroles sont de se braquer défensivement ou d'adopter une posture évasive. On pourrait facilement se méprendre pour un cruel manque de confiance en soi, et c'est justement l'objectif du criminel. Non pas qu'il soit manipulateur, ou n'importe quoi en rapport avec la psychologie d'autrui. Mais opportuniste, ça oui. Vous croyez que c'est pour quelle raison qu'il s'habille en clochard ? Fais croire à l'ennemi ta faiblesse apparente, pour qu'en retour il baisse sa garde. Et ensuite, tu frappes fort. Par expérience, le braconnier se méfie de tout ce qu'on peut lui dire. L'homme sait qu'il n'a pas l'esprit le plus affûté sur le plan des mensonges et des manipulations. Mais il ne veut pas nécessairement ajouter plus de mal à son karma déjà bien chargé. Considérez ce coup-bas comme un avertissement pour ne plus lui chercher des noises. Sinon, il risque d'y avoir beaucoup plus de grabuge.

Par contre, c'est beaucoup plus rentable de l'approcher par des actions volontaires, des actions qui parlent d'elles-même. Même si l'intention derrière ne s'aligne peut-être pas au geste, ce qui compte, c'est que ça laisse des conséquences que MacDuncan peut facilement comprendre et interpréter. Le bandit voit cela comme votre coeur parlant à ciel ouvert. Il est plus facile de croire à la véracité d'une action qu'à celle d'une phrase quand on a grandi pauvrement. Ray n'a pas fait les grandes écoles, sauf pour les détrousser de leurs richesses. Plus c'est simple à comprendre, plus il y a de chance d'atténuer son stress constant. Tourner en rond, argumenter, provoquer ou insulter mettent facilement ses nerfs à vif. Et contrairement à ce qu'il laisse présager, Raymond est largement capable de gérer une conversation calmement, même si il faut s'attendre à beaucoup de méfiance de sa part. A noter par ailleurs que le criminel se refuse à balancer tout gros mot ou juron. Surprenant, non ?

Si on a déjà parlé de son inversion pour la souffrance et la violence, ainsi que de son indifférence plus ou moins prononcée pour donner la mort, il ne reste plus grand-chose à décortiquer dans cette coquille. RJ apprécie les petits plaisirs de la vie, et surtout de toujours être en vie. C'est pourquoi il peut se contenter de peu au niveau matériel ou affectif, ce qui lui a permis de développer beaucoup d'ingéniosité dans l'utilisation de ses ressources ou de ses pièges. Ironiquement, c'est la compagnie des Pokémon qu'il envie le plus, alors que son boulot consiste justement à les descendre pour la contrebande. Si des gens étaient prêts à le payer pour récupérer des organes ou des composants d'êtres humains pour leur propriété médicinale ou une connerie dans le genre, MacDuncan serait prêt à changer de cible avec plaisir. Et non, les Démolosse d'Yveltal ne comptent pas. Le braconnier attend des employeurs qui ne posent pas de question, des personnes qui paient ses services et disparaissent des radars après-coup. Plus jamais RJ ne travaillerait pour ces espèces de cinglés.

Mais travailler par soi-même est une épreuve éprouvante qui nuit à la santé de Ray. Depuis son départ de l'organisation maléfique, sa paranoïa est montée d'un cran, l'empêchant depuis lors de profiter de bonnes nuits de sommeil réparateur. Les cauchemars n'apparaissent pas de manière récurrente, mais ils rappellent toujours au criminel ce qu'il a fait pour en arriver à ce qu'il est aujourd'hui, ce qui lui porte un coup au moral pour le reste de la journée. Ray n'est pas quelqu'un d'enjoué de nature, loin de là, préférant travailler dans le silence réconfortant mais piégeur de la solitude. Dans ses bons jours, le braconnier se sentira motivé pour aller chasser. Dans d'autres circonstances, l'homme arborera une espèce d'expression mélancolique pouvant rapidement dégrader en dépression passagère. De très rares fois, l'attitude de Ray se fera tellement défaitiste qu'il ne fera rien de productif de la journée. Il n'a pas honte de se laisser aller aux larmes. Il en a déjà plus quand il s'agit de placer une main tremblante sur son cou, l'arme dégainée.

Vous l'aurez compris, le bandit ne se porte pas très bien dans la tête. Pas au point d'atteindre un stade de démence, mais le cerveau suffisamment retourné pour se laisser aller à des pensées faussement libératrices. Raymond sait que sa vie n'a pas plus de valeur qu'une merde d'Ecremeuh, qu'il n'a qu'un seul putain de devoir à accomplir qui l'empêche de fuir comme le poltron qu'il est. Jamais il n'a perdu cet objectif de vue, seulement la motivation pour l'atteindre. Le chemin semble interminable et semé d'embûches, de ronces. La carrure de MacDuncan n'est franchement pas impressionnante. Et même si il peut jouer sur cette tromperie, passé l'effet de surprise et le braconnier aura des difficultés à se redresser. Il ne sait plus depuis combien de temps il ne mange plus à sa faim, préférant largement économiser le moindre écu. Sa manière de vivre est presque primitive et recluse. Ray ne peut littéralement compter que sur son habilité à se faire discret s'il ne veut pas finir la tête sur un piquet. Par bien des façons sa vie est constamment en jeu, le criminel doit être chanceux sous un certain angle.

Le côté le plus sensible de Ray est, de manière non-surprenante, caché sous moult couches de suspicion et de fatigue. L'homme aime les Pokémon et chérit ses compagnons du mieux qu'il peut. Il se contente de plus en plus de ce qu'il a, résultant de moins en moins de vol (sauf quand il peut s'agir d'écu). MacDuncan n'est clairement pas un connard fini, surtout quand cela concerne des gosses. S'il arrive au bon endroit, au bon moment, il n'hésitera pas à venir en aide à quelqu'un en danger, quitte à se compromettre. Certainement dans le vain espoir de se racheter une putain de conscience tranquille après l'épisode des Démolosse. Les raisons que RJ donne sont souvent troubles. Si quelqu'un découvre ses magouilles et agissements malhonnêtes, le braconnier n'ira pas défendre son point de vue avec ardeur, pleinement conscient de quel côté du karma il se situe. Ray ne demandera pas de le comprendre, et certainement pas de le prendre en pitié. Il assume son rôle de nomade solitaire sans problème, ou du moins il en donnera l'impression. Le moins de temps il passe à vos côtés, le mieux c'est, pour vous comme pour lui. Ultimement, c'est très imprévisible de le questionner sur son passé ou sur sa famille. Selon l'humeur du moment, Ray pourra vous envoyer chier, vous puncher dans la gueule, vous ignorer complètement, se contenter d'une vague réponse ou complètement craquer.

Objectif(s) : Ce pour quoi RJ a toujours lutté et entrepris des choix plus que discutables ces dernières années : réunir assez de fonds pour payer un médecin compétent dans l'espoir de soigner son fils, qui a contracté une étrange maladie.
Craintes : Que les Démolosse d'Yveltal ne lui tombe dessus avant qu'il n'ait pu accomplir son devoir. Dans une moindre mesure, que les autorités de Ran en général ne l'attrape, même si Ray est déjà moins anxieux à ce sujet parce que la menace n'est pas aussi dangereuse. D'apprendre que son fils a succombé à la maladie avant que Ray n'atteigne Sakai. Les cris d'humains ou de Pokémon, et par conséquent les bruits sourds ou stridents (tonnerre, éboulement…). Mourir prématurément et affronter le jugement de feu sa femme concernant la décadence de ces dernières années. Les cauchemars. Les pensées suicidaires.

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MessageSujet: Re: Votre 1er sujet   Votre 1er sujet EmptyJeu 17 Oct - 23:38

WALLAHHHHH


HISTOIRE

Naître.

Une famille riche. Une famille noble de Sakai. Voilà dans quel contexte la vie du lion doré débuta. Les von Löwe étaient connus pour avoir une réputation impeccable. Leur service à la patrie était remarquable et ils méritaient bien le pesant d’or. Mais le meilleur dans tout cela, c’est que la famille n’était pas prétentieuse. Ils aimaient offrir aux plus démunies. Ils aimaient se battre pour la juste cause. Wulfric naquit donc dans un environnement sain et chaleureux. L’enfant était désiré et accueilli comme devrait l’être un nourrisson. Tout ceci ne le prédestinait pas à souffrir comme il le fait actuellement. Mais vous comprendrez bien vite tout le passé du lion.

Wulfric était donc un jeune garçon à la chevelure d’or. Il faisait la joie de ses parents et il contribuait bien malgré lui à apporter un vent de fraicheur chez les von Löwe. Même les autres nobles et érudits de Sakai ne pouvaient que féliciter le couple pour avoir enfanté un ange. En effet, le futur Beowolf était exemplaire. Il faisait ses devoirs avec minutie et il apprenait ses leçons par cœur. Son comportement était enviable, mais il ne s’attirait pas spécialement de problèmes. Les autres petits nobles ne pouvaient pas se battre contre lui. Les plus jaloux devaient se contenter de garder le silence et de convoiter la réussite du blond, dans l’ombre. Wulfric passait donc son enfance dans la tranquillité la plus totale. Il ne manquait de rien, car ses parents avaient beaucoup de moyens. Il avait accès aux livres et aux instruments de musique. Il apprit à lire et à compter rapidement, et ce sont des restes qu’il conservera même des années plus tard. En clair, rien ne pouvait être plus parfait. L’enfant était probablement destiné à devenir érudit, comme beaucoup de petits sakaiens talentueux.

Mais l’une des passions du blondinet était de se rendre chez sa tante, dans les villages du Nord. Depuis tout petit, le jeune s’y rendait avec ses parents, qui restaient très proches de leur famille secondaire. Les villages du Nord n’avaient pas grand-chose en commun avec la noblesse et la luxure des habitants des beaux-quartiers d’Enogen. Toutefois, les lieux étaient accueillants et riches en divertissement. Wulfric ne perdait jamais un instant pour s’échapper de sa bulle de connaissance. Il aimait inspirer à plein poumon l’air frais des monts. Il savourait le contact de la neige sous ses pieds de petit garçon. Le son produit le faisait rire. Mais le plus intéressant pour l’enfant, c’était les enseignements dispensés par les habitants, ou sa tante. C’est ce que préférait le von Löwe.

Aux villages, il apprenait à se servir d’un arc. L’arme était difficile à manier, mais le blondinet était déterminé. Il n’en restait pas à cela, car il côtoyait également épée et lance. C’est cette dernière qui trouva grâce aux yeux de Wulfric. Il apprenait également à faire des pièges et à traquer les Pokémon. Bien sûr, c’était pour de faux car le petit n’avait pas le droit de se salir et encore moins de tuer. Cependant, tout cela était amusant pour lui, et surtout, cela l’aidait à développer encore plus de compétences. Qui aurait cru, à l’époque, qu’il vivrait en solitaire au bout du compte ? Le Ceribou sur le gâteau ? Le von Löwe avait fait la connaissance d’une jeune fille absolument adorable et sincère. Elle avait des cheveux blonds elle aussi, mais ils avaient un petit quelque chose en plus. C’était une magnifique chevelure en tout cas, et Wulfric ne l’oubliera jamais. Elle était son amie et ils s’amusaient bien ensemble.

Mais le temps de partir finissait toujours par venir. Le jeune garçon n’aimait pas cela. Il aimait la liberté, fabriquer des pièges et discuter avec son amie. Le devoir était cependant plus fort. Adieu la tante, adieu les pics et les monts. Il fallait toujours revenir à la maison des von Löwe quoi qu’il arrive. Le regret finissait alors par quitter bien vite l’esprit du blondinet. Il se remettait au travail et son comportement se faisait plus calme et plus doux. Tout se passait bien. Des visites aux villages, dans Enogen… La famille n’avait pas à se plaindre. Le quotidien se passait bien, alors même que le père était un général de l’armée de Sakai. Les conflits se faisaient rares, heureusement pour lui et pour sa famille. Cela permettait de couler des jours heureux. Wulfric n’essuya pas beaucoup de problèmes dans sa tendre enfance.

Regretter.

Toutefois, il se produisit un jour un évènement tragique. C’était là la première pierre du mur qui entoure l’âme de Wulfric von Löwe. Le petit garçon venait d’avoir six ans. Il avait reçu, pour l’occasion, son tout premier Pokémon. En réalité, ce Pokémon appartenait à la famille, tout simplement. Mais le blondinet avait à cœur de dire que ce Luxray était son meilleur ami et qu’ils ne se quitteraient jamais (cette espèce de Pokémon est le symbole des von Löwe). Le lion bleu se prenait au jeu et il accompagnait l’enfant partout où cela était possible. Le duo était inséparable ! Mais que serait la roue du destin si elle ne s’arrêtait pas quelques fois sur la case « tragédie » ? Eh bien elle n’existerait pas. Elle n’aurait pas lieu d’être. Ainsi fut-il. Le futur Beowulf n’avait pas le droit de continuer sa vie dans le bonheur unique. Personne ne le peut. Un jour donc, le garçon s’aventura dans les landes qui bordaient Enogen sans la permission de ses parents. C’était la première fois qu’il désobéissait, mais le petit Löwe en avait assez d’être un enfant modèle. Comme tous les autres, il rêvait de faire des rencontres plus hétéroclites ou simplement de voir des Pokémon et des paysages. Dans son innocence la plus pure, il n’avait pas imaginé les problèmes qui venaient vers lui.

Le blondinet fut rapidement repéré par des bandits. Un petit noble adorable, cela crevait les yeux des plus désireux. Le capturer était équivalent à une grosse rançon… Alors ils n’hésitèrent pas à s’en prendre au petit Wulfric. Le garçon était bien impuissant face aux adultes. Toutefois, il avait la chance d’avoir le Luxray de la famille à ses côtés. Ce qui devait arriver, arriva. Le Pokémon combattit bravement contre les agresseurs. Il se débarrassa définitivement de l’un deux, sous le regard apeuré et vide de l’enfant. Il fit fuir les deux autres, mais se retrouva avec une lame plantée dans le cœur. Le félin s’écroula, tandis qu’il poussait des râles de douleur. Le blondinet s’approcha de lui et lui caressa doucement la fourrure. Wulfric pleurait. Il pleurait à chaudes larmes, incapable de s’arrêter. Le sang s’écoulait comme le flot sur ses douces joues. Le Luxray ferma les yeux et la neige tomba sur les landes. Un marchand passait près d’ici, puis alerté par les cris du petit von Löwe, il découvrit la scène avec effroi.

Depuis ce jour, le blondinet n’était plus le même. Il demeurait un jeune garçon aimable et serviable qui apprenait ses leçons et à se tenir droit devant les invités. Il souriait. Mais quelque chose dans son regard était différent. On racontait même que Wulfric parlait parfois tout seul dans sa chambre. Ses parents ne pouvaient y croire. Leur précieux bijou était parfait. Mais au fil du temps, quelque chose clochait réellement. Toutefois, l’héritier des von Löwe garda la tête haute.
Vint alors le temps pour lui de l’adolescence. C’est à partir de cette étape de la vie qu’il pouvait être courtisé. Il était une cible de choix pour les familles inférieures à la sienne. Un mariage arrangé était une bonne solution pour s’élever socialement. Mais le lion doré était inaccessible. En parfait gentleman, il repoussait toutes les avances de ces demoiselles. Il restait courtois malgré tout. Les jeunes hommes tentaient aussi leur chance, mais rien n’y faisait. Wulfric restait doucement hors d’atteinte. Pourtant, le jeune homme devait se faire une raison. Sa famille avait besoin de le marier pour conserver des liens forts et une certaine puissance.

Ses parents le promirent donc à une demoiselle issue d’une famille de même ampleur que les von Löwe. Si le blond aurait pu se braquer, il décida de faire un effort pour satisfaire les traditions familiales. La femme qu’il devait épouser ne pouvait pas être une mauvaise personne de toute façon. Alors Wulfric essaya de lui ouvrir son cœur. Au début, tout allait bien. Les deux tourtereaux se croisaient de temps en temps, et ils échangeaient de chastes paroles et des doux regards. Pas un baiser cependant. L’amour commençait à fleurir entre eux comme une belle fleur au printemps. Mais l’attitude de la dame changea peu à peu. Elle commença à se dévoiler, à mesure que Wulfric lui confiait ses sentiments, romantique comme il était. La vérité, la voilà : une personne avide, cupide. Elle parlait souvent d’argent et de dorures. Elle portait de plus en plus de bijoux rutilants. La femme voulait en savoir plus sur la fortune des von Löwe, ce qui n’était pas la tasse de thé de son promis. Mais cela n’était que le début.

Wulfric constata de plus en plus de dérives de la part de l’autre. Elle s’amusait à frapper des Pokémon errants et à rire des enfants pauvres. Cette façon de se comporter répugnait le lion. Il décida de mettre fin à cette mascarade de lui-même. Le mariage n’aurait pas lieu. Heureusement pour lui, ses parents furent compréhensifs. Malgré tout, un tel refus fragilisa quelque peu la famille. Cela était mal vu chez certains nobles puissants de refuser une union, même arrangée. Pour l’argent et la renommée, certains étaient prêts à faire n’importe quoi. Alors, brave comme il est, l’héritier des von Löwe décida de laver son image en s’engageant dans l’armée. Son père s’y trouvait, donc l’idée ne mit pas longtemps pour trouver sa place dans l’esprit du jeune homme. Sa mère n’était pas vraiment pour, mais finalement, Wulfric fut tout de même accepté.

Se protéger.

Il travailla donc d’arrache-pied pour défendre Sakai. Il n’y avait pas spécialement de grandes guerres, heureusement, mais les bandits se faisaient nombreux. Le blond se fraya un chemin parmi les autres soldats, tout en continuant à rendre visite à sa tante et à son amie d’enfance. Grâce à ses voyages, il était plus doué que les autres pour manier la lance et l’arc. Il était même capable de surprendre ses camarades en se glissant dans leur dos à pas feutrés. De plus, son père était général, ce qui lui offrait un avantage de choix. Plusieurs années passèrent, et Wulfric finit par atteindre le rang de général à son tour. Il reçut, pour l’occasion, une magnifique armure de la couleur de l’obsidienne, et qui brillait sous la lumière. Il y avait même l’étoile bleue caractéristique des von Löwe dessus pour rappeler les crocs du Luxray, le symbole de la famille.

Son père ne pouvait pas être plus fier de son fils ! Adieu le problème du mariage, et bonjour au blason redoré. Wulfric obtint alors de son paternel un cadeau. C’était un manteau en fourrure de Pokémon qui était très utile pour ne pas avoir trop froid dans le climat rude de Sakai. Une armure ne protège pas énormément du froid. Ensuite, l’attirail fut complété d’une belle cape bleue, avec le dessin d’un Pokémon imaginaire dessus, lui-même chevauché par un chevalier. L’ensemble donnait une allure solennelle au jeune noble. Il inspirait force et courage. Une fois encore, le blond voyait sa vie réussir et le destin lui sourire. Mais quelque part, il n’oubliait pas la tragédie du passé. Wulfric développa quelques problèmes de tempérance. Il explosait parfois, sans raison apparente. Il devait irritable et fatigué.

Massacrer.

Mais la suite ne fut pas plus réjouissante. La décadence lancée, elle continua à dévaler la colline. La famille de son ancienne promise décida de revenir à la charge, en constatant le succès de Wulfric dans l’armée. Ce petit noble n’avait pas le droit d’être heureux à leurs yeux. Ils fomentaient leur vengeance depuis un bon moment déjà, mais le moment de frapper un grand coup était arrivé. Les parents du soldat et lui-même, ainsi que quelques serviteurs, devaient se rendre aux villages du Nord pour leur visite habituelle. Sauf que tout ne se passa pas comme prévu. Bien au contraire. La famille von Löwe tomba dans un guet-apens en chemin. Des bandits sortirent de derrière les pins en nombre. Ils encerclèrent le carrosse et frappèrent sans distinction. Wulfric et son père n’étaient pas armés ce jour-là. Ils respectaient le non-port d’arme pendant les jours de repos. Ils ne purent pas se défendre contre leurs agresseurs. La mère du jeune homme fut la première à succomber. Ensuite, ce furent les serviteurs. Wulfric ne pouvait qu’observer la scène, impuissant. Bien sûr, il criait. Bien sûr, il se débattait. Mais il ne pouvait rien faire contre plusieurs hommes à la fois. Du sang coulait. Des larmes coulaient.

Quelque chose choqua l’héritier des lions. Il y avait des soldats d’escorte avec eux. Après tout, il y avait deux généraux dans le carrosse. Ils étaient précieux. Mais les soldats ne bougeaient pas d’un pouce. Pire encore, ils passèrent à l’action en brûlant les cadeaux et les affaires des nobles. Wulfric remarqua que l’un d’eux portait un insigne. Ses yeux s’écarquillèrent lorsqu’il réalisa à qui celui-ci appartenait. La famille de celle qu’il avait rejetée. La suite de l’histoire n’a bien entendu rien de réjouissant. Le blond fut le seul survivant du massacre. Comment ? Pourquoi ? Il n’en savait rien. Peut-être que c’était intentionnel ? Dans tous les cas, le résultat fut le même. Le jeune homme se trouvait parmi les débris et le sang. Il était debout au milieu du chaos. Ses muscles ne répondaient plus. Il resta dans cette position pendant un bon moment…

Wulfric avait fini par reprendre suffisamment ses esprits pour fuir. Il n’avait pas d’autre choix que de rejoindre les villages à pied. Alors il courrait, sans un regard en arrière. Dans sa tête, des maux de crânes. Des questions plantées au marteau dans son esprit. Pourquoi suis-je en vie ? Pourquoi mes parents ? Pourquoi n’y a-t-il personne pour courir à mes côtés ? Je ne devrais pas être en vie. Je ne devrais pas. Qu’est-ce que je dois faire ? Tout ceci est une erreur. Je suis une erreur. Mais le jeune homme continuait sa triste route. Il ne savait même plus où aller. Arceus dû avoir pitié de lui, car l’enfant von Löwe arriva miraculeusement à bon port. Son arrivée fut surprenante, et les habitants n’en croyaient pas leurs yeux. Il était couvert de sang, son visage reflétait toute la détresse du monde. Mais surtout… Ses yeux étaient vides. Vitreux, comme du verre sale. Ils indiquaient qu’il n’y avait plus personne aux commandes de son corps. Il s’écroula, devant la maison de sa tante.

Se réveiller.

Wulfric ouvrit les yeux. Il ne savait même plus où il était. Il se redressa vivement, faisant tomber les objets à ses côtés. Un récipient laissa s’échapper toute l’eau qui était à la disposition du soldat. Mais le sakaien n’en avait cure. Il voulait des réponses, ici, et maintenant. Mais à qui les poser ? Il était seul. Tout du moins, c’était ce qu’il pensait. Rapidement, sa vision se troubla et Wulfric constata avec horreur que ses parents étaient là, devant lui. Ils murmuraient des choses… Il ne savait même pas si c’était la réalité ou non. Cela lui prit plusieurs secondes. Non. Ils n’étaient pas réels. Ils étaient morts… N’est-ce-pas ? Le blond n’en savait rien au final. Il plaça ses mains sur ses oreilles pour empêcher les reproches de venir jusqu’à lui. Il évitait le regard de ceux qu’il aimait. Il n’en pouvait plus. D’un coup, le jeune homme bondit de son lit, rugissant comme une bête sauvage. Il balaya les objets qui se trouvaient sur son passage. Il n’était pas lui-même. Il faisait peur.

Il racontait à tout le monde qu’il aurait la peau des nobles. Que les riches ne s’en tireraient pas comme cela. Qu’il allait faire taire les voix qui en attendaient trop de lui… Sa tante le stoppa. Elle le maîtrisa, en fait. Et le temps passa.

Von Löwe avait fait une croix sur la noblesse. Il se dédiait désormais aux pratiques de la chasse que sa tante lui conseillait. Il apprenait des rituels visant à respecter les dépouilles des proies chassées. C’était un bon moyen pour l’homme de passer le temps. Il se perfectionna dans tout ce qu’il aimait faire lorsqu’il était enfant. Lorsqu’il était encore innocent de toute trace de sang. Lorsque les fantômes du passé ne venaient pas le hanter. La confection de piège, la traque, la maîtrise de la lance… Tout était bon pour évacuer le stress et les horreurs. Dès lors qu’il fermait les yeux un peu trop longtemps, Wulfric ressentait une gêne puis il voyait des choses. Dès qu’il pensait aux nobles et aux riches, il avait des pulsions malsaines.

Craindre.

Plus le temps passait aux villages, plus les habitants prenaient peur. L’ancien noble, le fils des von Löwe, devenait imprévisible. Il avait des cernes très marquées et il criait facilement après les autres. Le blond ne se gênait pas pour pousser, frapper… Son comportement était très loin d’être exemplaire, et malgré sa belle armure, les gens commençaient à ne plus vouloir de lui. Même sa tante n’y pouvait rien. Ses sautes d’humeur étaient particulièrement impressionnantes. Le point de rupture ne tarda pas à se manifester. Lors de cette crise, Wulfric était au bout du rouleau. Il ne voulait plus voir sa mère. Il ne voulait plus voir son père. Ni le Luxray, ni les autres. Quel organe est responsable de la vue ? C’est l’œil, évidemment. Et Wulfric ne rata pas son globe droit. D’un coup de couteau, il effaça l’organe. La douleur fut intense. Il cria. Beaucoup. Mais quelque part, il se sentait mieux. Au moins pendant un temps. Les problèmes étaient moins virulents, mais l’étrangeté de l’homme fit qu’il fut rejeté des villages du Nord.

Il s’exila donc vers Mido pour y exercer le métier de chasseur. Pourquoi ce pays en particulier ? Von Löwe aimait les forêts, alors c’était la place où il préférait être. La Nature serait son échappatoire pour le moment. Mais Mido n’allait pas être le seul lieu à croiser le lion bleu. Il voyageait partout où il avait envie d’être, évitant soigneusement les contacts avec autrui. S’il voyait encore des fantômes, l’homme était moins virulent. Il parlait aux Pokémon, il chassait de manière éthique et durable.

La Bête.

Depuis tout ce temps, Wulfric rôde dans les espaces boisés, les plaines… Il offre parfois ses services en tant que mercenaire, puisque la vie en marge de la société n’est pas toujours simple. Il vit de la chasse et de la cueillette, mais il met un point d’honneur à ne pas maltraiter la faune et la flore. Il se transforme peu à peu en une bête que personne n’ose approcher. Lui-même esquive le contact. Mais il craint tout de même de devenir une créature sanguinaire. Pourtant, il s’empêche de retourner chez lui. Il ne peut pas redevenir un von Löwe. Les riches et les traîtres sont trop nombreux. Les fantômes lui soufflent de combattre. De prendre l’arme qu’il a créée pour faucher des vies. Mais l’homme ne veut pas. La bête veut. Mais l’homme ne veut pas…


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MessageSujet: Re: Votre 1er sujet   Votre 1er sujet EmptyLun 21 Oct - 17:44


► Mission - Des Survivants

Votre 1er sujet Pb20
Une fois de plus, je pense que Papa aurait mentionné le fait que je puisse être trop borné. Il n’aimait pas que je prenne des décisions lourdes, même si ces dernières étaient en faveur de la justice. Plusieurs fois, il m’a rappelé à l’ordre avec douceur, comme le font les pères qui aiment leurs fils. Mais je n’y peux rien. Je ne peux pas faire semblant et me mentir. Je dois croire en ce qui me semble le plus logique et le plus juste. Si je risque de décevoir ? Certainement. Est-ce que je veux me décevoir ? Non. Maman a toujours dit qu’il fallait avoir des convictions et s’y tenir. Elle voulait que je sois un chevalier digne de ce nom, prêt au sacrifice si besoin. Bon… Peut-être que ce n’est pas exactement ce qu’elle aurait voulu. En tant que mère, j’imagine que ce n’est pas un concept qu’on aime aborder. Mais… Je n’oublie pas ses échanges avec moi. Croire en ses rêves et ses idéaux, c’est ce qui fait de nous une personne.

Alors je n’abandonnerai pas ce Pokémon. Qu’importe si je passe pour un… Un je ne-sais-quoi aux yeux de mon mentor. Qu’importe si je risque de me blesser pendant le sauvetage. Je veux sauver ce Pokémon, c’est l’idée à laquelle je m’accroche dans cette incroyable tempête. Lord Heisemberg est capable de mener la famille en sécurité. Puisque cela lui tient à cœur, je ne peux pas chercher à le raisonner. Du moins, j’ai essayé. J’ai échoué. Mais ce n’est pas grave. Nous avons chacun nos buts à atteindre, notre propre façon d’être. C’est ce qui nous distingue. Tous les deux, nous choisissons ce qui nous semble être le plus juste. De mon côté, je ne peux pas abandonner une vie, innocente ou non. Pokémon ou humaine. Cela n’a pas de sens réel à mes yeux. Le plus important, c’est que quelqu’un est en danger imminent. Si personne ne fait rien, alors elle est condamnée. Quant à mon mentor, il s’accroche à l’idée qu’il doit réussir sa mission. Il doit amener ces gens à destination. Heureusement, nous sommes deux, ce qui permet de simplifier la tâche.

Ainsi, je me mets au travail. Je ne regarde ni Vladimir, ni la famille. Je suis focalisé sur mon devoir alors que la pluie s’acharne sur nous. J’entends le Pokémon gémir, je dois me dépêcher. Je ne sais pas vraiment par où commencer, évidemment… Il y a eu une coulée de boue et l’effondrement de la maison. Mais ce n’est rien. Pour un écuyer, il faut savoir faire face à tous les dangers ! Avec un peu de courage, je devrais être en mesure de savoir quoi faire… Hum… Je dois déplacer cette pierre en premier. Voilà. Maintenant, c’est ce tissu qui me gêne. Je crois qu’il servait à cacher du soleil… J’aimerai que le soleil soit avec nous.

Bon. C’est sûr que devant tout ce bazar, je ne paie pas de mine. Mais je ne vais pas renoncer pour si peu. J’espère juste que le Chevalier d’Or va continuer son chemin. D’ailleurs, je devrais peut-être m’assurer qu’ils soient tous partis ? Mais- Oh ! Je suis surpris par la prise de mon mentor, qui termine en m’éjectant en arrière. J’ai du mal à rester debout, mais je parviens tout de même à ne pas tomber. Mince, il aurait pu prévenir ! Oh, le voilà qu’il me prend fermement par les épaules. Je ne sais pas trop quoi penser de son regard… Il n’a pas l’air en colère. En fait, je pense que c’est tout l’inverse. Et c’est à ce moment-là que je sens mon cœur vaciller.

Je reste sans voix, tandis qu’il m’ordonne de partir. Je… Ce n’est pas ce qui était prévu ! Je devais m’occuper du Pokémon ! Et pourtant, je ne parviens pas à répliquer. Mes yeux émeraude sont figés sur ceux, couleur ciel, de Lord Heisemberg. Est-ce que j’ai seulement le droit de désobéir une nouvelle fois ? Est-ce que ce serait une solution ? Je n’ai pas vraiment le temps d’y réfléchir. Cette fois, le chevalier à l’armure souillée hausse le ton. Cette fois-ci, je comprends que la discussion est close. Ce n’est pas à cause de mon statut que je suis prêt à obéir… Mais c’est ce regard. Ce terrible regard de Lord Heisemberg. J’y lis une détresse sans nom. Je ne peux pas continuer à le défier. Cela lui donne bien trop de souffrance. Mais à moi-aussi, je m’en rends bien compte… Cet homme, il compte pour moi. Alors, même s’il me coûte de le laisser seul, je dois partir.

Je recule, m’éloignant de la poigne du chevalier. Je me retourne vers la famille confuse d’un geste. Ils ont des yeux ronds comme des billes de verre. Ils attendent de savoir quoi faire, sous cet orage surnaturel. Eux aussi, ils souffrent. Bien. Ma décision est prise. J’articule un faible « nous partons » à leur attention. Ma voix se brise, et elle est à peine audible sous les flots. Est-ce à cause du froid ? Ah ah… Qui pourrait croire une chose pareille…

La famille commence à bouger, je les guide. Tout à coup, le garçon vient prendre ma main. Il me glisse un sourire des plus innocents. C’est parce que je l’impressionne, me confie-t-il… Il n’y a vraiment pas de quoi l’être, mais je ne peux pas lui enlever l’espoir qu’il a. Je me charge donc de tous les conduire à bon port. Nous nous hâtons vers les portes de la ville. Je me sers de mes repères spatiaux pour retrouver le chemin. La pluie ne nous vaincra pas.

Bien… Nous y sommes. Enfin. J’explique la situation à plusieurs soldats, surpris de me voir avec des civils. La mission est accomplie. La première mission est accomplie. Je dois encore retrouver Lord Heisemberg pour lui prêter main-forte. J’aperçois Papa au loin… Il attend mon retour pour quitter les lieux. Désolé Papa. Je serais vite de retour. Mais alors que je prépare à repartir, je sens une pression sur mon poignet. Je me retourne. C’est un soldat qui me tient le bras. Il ne me veut pas me laisser repartir.

« Le Chevalier d’Or, Vladimir Heisemberg, est encore dans les rues ! »

Votre 1er sujet Tneo

Je hurle pour qu’on m’entende. Et aussi un peu à cause de la colère, je pense. Mais l’autre n’est pas décidé à me laisser tranquille. Il renforce sa poigne. Un collègue arrive, pour m’empêcher toute retraite.

« Arrête Artemis ! Ton père t’attend ! »

Je suis surpris d’entendre mon prénom de la part de l’un deux. C’est rare. Mais cela n’a que peu d’importance. Ils ne m’empêcheront pas de revoir mon mentor ! Je commence à me débattre. En vain. Il semblerait que ce soit perdu d’avance. Je maudis ma faible constitution. Avec un peu plus de force, j’aurai pu me dégager. Ils m’emmènent voir Papa. Je déglutis une fois face à lui. Il n’a pas bonne mine, malgré l’illumination de son visage en me voyant. Mon cœur se serre une seconde fois. Je ne peux pas abandonner Lord Heisemberg de cette façon… Mais mon père a besoin de repos. Il a besoin de partir. Il me traîne comme un boulet. Je me résigne enfin. Personne ne me laissera retourner dans Vénovos.

Je ne peux pas rejoindre mon mentor. Pas cette fois-ci. On me fait monter dans la charrette avec Papa.

Je ne peux pas détacher mon regard des murs de la ville. Mais nous partons. Je vois les murs devenir de plus en plus petit. Ma vision ne distingue presque plus Vénovos. Plus les secondes passent, plus je m’éloigne de Lord Heisemberg.

Mais je suis incapable de le rejoindre.
Je… Je dois lui faire mes adieux. Pour le moment. N’est-ce-pas… ?


FIN
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